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Venez chez moi, je vous attends...

Venez chez moi, je vous attends...
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2 mai 2007

Pensées rouges...

Tout à l'heure, je me suis laissée aller à pleurer sur mon canapé.
Fatigue de la journée très remplie, bien remplie, accomplie, ce qui est fait n'est plus à faire.
Tension de mon petit qui s'oppose à moi comme un grand et se heurte à son propre caractère.
Lassitude de relever mon visage pour être fière, je le suis, toujours, mais je voudrais pouvoir poser mon visage et me re-poser, sur les épaules qui me rendent tendre et m'apaisent...
Pourtant, tout à l'heure, j'ai repensé à ces instants où l'autre me narguait pour s'assurer de ma sureté, me testait pour voir jusqu'où irait mon amour.
Je peux aller tout là-bas, par n'importe quel moyen.
Je fais car j'y crois.

Cette après-midi, j'ai tout écouté et j'ai certainement entrevu les solutions, mais ce n'est pas à moi de décider.

Je veux juste qu'il m'aime, pour me faire forte et comme je suis. Je ne demande rien de plus. Mais c'est peut-être un exploit ?

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29 avril 2007

Soleil radieux...

SOLEIL_RADIEUX

Week-end succulent !
Avec moi-même et mon plaisir.
J'attends les enfants, vers 20 heures, ils seront là. Ils retrouveront leur chez-eux doux et sentant bon, propre et bien rangé. J'ai fait un grand tri de fringues. J'ai fait le point sur leur garde robe : ça devrait aller pendant encore quelques semaines.

Ce matin, je me suis levée très tard.
Je me suis d'abord réveillée vers 9 h 30 et je me suis rendormie : cela faisait un peu tôt, alors qu'à 4 h du mat, j'étais encore en train de regarder la télévision, finir les bouteilles de limonades, diabolo menthe et coca en tout genre !!!

J'ai encore ouvert un oeil vers midi. J'ai trouvé que c'était le bon moment pour me lever. Mon chaton est venu ronronner sur mon visage et je me suis accordée encore quelques minutes de détente, dans mon lit douillet...

T'as qu'à croire ! 13 H 30...................... C'est la véritable heure de mon "émergement" !

Et puis, en buvant mon café, j'ai repassé dans ma tête ce que j'avais à faire et puis le déroulement de la semaine à venir.
Mercredi, je dois participer à une réunion-formation de 3 heures. Le petit a école, la grande je la laisserai chez sa copine dont la mère récupèrera mon petit lutin à la sortie de l'école. Ces heures supps, je les utiliserai pour laisser la fillôte au collège à 9 h et pour la récupérer par la même occasion en début d'après-midi, puisqu'elle finit tôt le vendredi.

C'est aussi simple que ça : la semaine qui vient sera interrompu gentiment par le mardi non travaillé et les horaires faciles. Mais la semaine prochaine est du même acabit puisque j'ai inversé le mercredi avec le lundi.
Et tout cela dans le soleil qui m'envahit et me ravit... au lit aussi ;-) !!!

Je repense à mon entretien avec le DRH : comme dans du beurre, pro, technique et absolument pas dans le charme ou la séduction. Résultat : j'ai tout obtenu !!!

Elle est bien ma vie.
Je me sens belle avec moi-même, dans mon esprit, sur mon corps réparé et si appétissant, mes deux gosses tout ce qu'il y a de plus merveilleux, un boulot qui s'entortille bien au final, et... allez, je le place ici : un amant d'exception, qui me rend encore plus goulue que jamais.

Je me disais tout à l'heure que j'ai pris les bonnes options. Je suis autonome et surtout face à mes louloups adorés. Leur mère est investie, comme toujours, mais en même temps de plus en plus libre.
Et c'est bien le plus important.

J'adore le printemps.
De plus en plus

27 avril 2007

Ce soir, je te parle...

J'sais bien que tu ne vas pas te reconnaître, puisque j'ai mis des barrières.
Mais ce soir, je t'écris, comme tant de fois dans la nuit, pour imaginer qu'au matin, tu ouvres tes missives et que tu ais le plaisir de me lire, parce que je sais depuis peu, que tu attends cela, alors je suis confiante.
Aujourd'hui, journée musclée ; demain, encore plus.
J'adore ça.
Plus ça bouge et plus j'excelle.
Surtout quand tes mots du soir me donnent l'espoir d'être.
Aucun courage à puiser, puisque je l'ai naturellement.
Et c'est toi, toi seul, qui dessine sur mes regards cette force sans détour.

Je m'élève, tu le sais.
Et le plus doux, c'est quand tes mains s'égarent dans mes cheveux, pressant ma tête à la limite de ton ventre, imaginant une seconde que je vais pouvoir te saisir en bouche, mais non, le temps du soir est à la fatigue, tu vas rentrer chez toi, et demain tu seras là, pour te faire goûter, pour que je te déguste...

Quel plaisir de te connaître.

GROSEILLES

25 avril 2007

On ne peut pas forcer quelqu'un à vous aimer !

Vérité incontournable.
Qui explique sans doute cette quantité de coeurs blessés, insatisfaits, à la recherche d'un ailleurs ou d'un idéal invraisemblable.
Et pourtant, on ne force aucun enfant à aimer ses parents : c'est un fait vital.CHEMINEE

Cela nous renvoie aussi à des terreurs ancestrales et enfantines, lorsque par malheur, on pouvait être amené à douter de l'amour de nos parents. Certains d'ailleurs, par la violence des rapports, ont très vite appris à changer leur manière de charmer pour croire absolument que telle mère qui giffle ou que tel père qui frappe le font parce qu'ils vous aiment. Ces tout petits enfants sont alors rassurés : ils pensent alors que c'est ainsi que l'on aime, que l'on se fait aimer et qu'ils sont dignes de cette attention. Plus tard, ces adultes refont la pareille...

Mais avec mon côté "sans soucis la violette", je crois qu'apprendre à s'aimer donne la formule magique à ce gouffre immense de ne pouvoir engloutir l'être que l'on aime puisqu'il ne vous aime pas.
Le plaisir ne vient pas d'exister dans le regard de l'autre, mais de se présenter entièrement sans détour, avec ses qualités et ses défauts en décoration et surtout à livre ouvert.

Puisque de toute façon, on ne peut pas forcer l'autre à nous décoder comme on se voit soi-même.

Je trouve tout cela très rassurant. Cet état de faits de ne pouvoir influer sur la matière humaine ! C'est pour moi les fondations de ma liberté de penser, d'être autonome et indépendante. Ne pas diriger l'autre, le laisser libre de tous ses démons ou bonheur à prendre. M'en délecter pour apprendre à grandir.

Voilà, ça c'est dit. C'est une bonne chose de faite.
Bonne après-midi !

24 avril 2007

Sur la route de Madison...

J'ai revu ce film ce soir.
Et comme toujours depuis des années qu'il est sorti, j'ai pleuré à la fin...
Je ne sais pourquoi cela me touche autant.
Il y a longtemps, je vivais dans ce même renfermement, je refusais catégoriquement de prendre les rennes de ma vie, je restée figée, pétrifiée, sidérée, devant mon existence tristounette.

Aujourd'hui, j'ai un pas, un grand.

Mais comment faire pour ne pas passer par la porte étroite ?
Comment faire pour être aimé par qui ne veut pas aimer ?
Comment vivre avec l'idée que pour celui que l'on aime, on n'est pas l'objet de l'amour.
Comment se faire aimer de ce qui ne nous aime pas encore ?

Que de questions....

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23 avril 2007

Ici...

Je retrouve mes mots sous mes doigts, j'écoute le cliquetis des touches et je suis contente de ne pas entendre mes phrases qui s'inscrivent. Comme ailleurs, je vais essayer de me relire le moins possible.
Brut de pomme.
Comme je me sens, comme je me donne.
J'ai envie de parler de tout ici.
Seule.
En aparté.
Ensemble.
En public.

Je vais mettre mes images.
J'adore les photos de fleurs.
Regardez...

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Tendresse de la douceur qui revient et n'est jamais partie...
Enfin... Moi-même

20 avril 2007

Dans mon tourbillon...

Au milieu de cette nuit, c'est tout à fait étrange car en face de chez moi, j'entends le marteau piqueur !
C'est fou, nan ?
Ce sont les équipes de nuit de la construction du Tramway qui profitent de la fraicheur pour travailler, je suppose. Mais tout de même, c'est vraiment étrange.
Car tout à coup, on se retrouve les fenêtres ouvertes, les corps découverts et délestés de tout tissu, parce que Monsieur Printemps se pose impérieusement, et on n'a même pas le temps de déguster cela, qu'un énorme vacarme vous envahi...

Mais c'est un peu comme ça les choses de la vie : on se dit que tout est rangé, en place, que tout tourne rond et dans le bon sens* et tout à coup, on s'aperçoit que dans la cuisine, le chat a trempé sa patte dans la terre humide du Papyrus et que le plan de travail boisé, les jolis carreaux blancs immaculés, sont souillés par une boue légère. Peste soit-elle de ce chat peluche !!!

Fait notable du jour : une rencontre "pause-clopes" avec des yeux bleus superbes !
Pfffffouuuuuuu..... Serait-ce la température complètement estivale qui me met dans cet état ?
Je boue, j'ai faim, je suis boulimique et j'adore ça.
Je trouve que tout est facile à partir du moment où la douceur s'impose ou se dispose.

Il y a un an, je tourbillonnais pour bouger pas pour me mouvoir... Aujourd'hui, j'avance et je récolte.

Liste non exhaustive :
- J'aime bien entendre "radieuse", "ravissante", "séduisante".
- Demain, je sors mes robes d'été et je range celles d'hiver.
- Encore demain, je joue à la fée du logis pour rétablir le bon équilibre : celui de rentrer chez moi et de me dire : hum ! ça sent bon ici, c'est là que je vis. Tout à l'heure, j'me fais un petit caf et j'écris ce que je suis.

J'ai recommencé à parler.
Alors je me sens douce et prête à tout**.

Je vais dormir.
Tenez vous bien les moustiques, je n'aurai pas de pitié, même pour vos si petites ailes.

__________________

* Petit clin d'oeil à Chris et son bouquin endiablé qui se prend dans un sens comme dans un autre...

** Vous l'avez vu le clin d'oeil ? Pour tous... Style no limite but love... OK d'acc ?

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